LES GRANDES RENCONTRES DU CESEC LES ORGANES DE RÉGULATION DES PRINCIPALES CULTURES D’EXPORTATION A LA RENCONTRE DES CONSEILLERS ÉCONOMIQUES

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Le Conseil Economique Social Environnemental et Culturel dans la perspective de propositions d’avis pertinents au gouvernement et au Parlement, a entrepris d’instruire ses membres sur des sujets d’actualité et des questions d’intérêt général dans le cadre de la tribune LES GRANDES RENCONTRES DU CESEC.

A ce propos, les Conseillers dans leur quête de formation et d’information ,ont invité le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à travers ses structures sous tutelle, à l’effet de présenter les missions, les acquis et les faiblesses des différentes filières aux Conseillers économiques.

A la suite de la première journée le 12 Juillet dernier, au cours de laquelle le Directeur Générale du Conseil CAFE CACAO a fait un exposé sur la filière, ce sont ses pairs des Conseils HEVEA - PALMIER A HUILE, le 14 Juillet puis COTON-ANACARDE, le 16 Juillet , qui se sont soumis à l’exercice en plénière, en présence du président du CESEC Dr Eugène AKA AOUELE.

Pour Monsieur Edmond COULIBALY, Directeur Général du CONSEIL HEVEA -PALMIER A HUILE, il a été question dans un premier temps de présenter les ENJEUX ET DEFIS liés aux filières dont il a la charge .Il a relevé entre autres la nécessité d’accroître la capacité de la première transformation ,la nécessité de labéliser le caoutchouc « Made in Cote d’Ivoire ».

Pour Monsieur COULIBALY, il est surtout question de capter la plus grande partie de la valeur ajoutée du caoutchouc ivoirien afin d’assurer une meilleure rémunération des acteurs.

Quant à Docteur Adama COULIBALY, Directeur Général du Conseil COTON-ANACARDE, il s’est dit fier de la place de choix occupée par la Côte d’Ivoire au niveau de la production mondiale. En effet,1er (premier) producteur et 1er (premier) exportateur mondial ,la production ivoirienne en anacarde représente 20% de la production mondiale.

Pour ce qui concerne le coton, notre pays ,deuxième producteur africain après le Bénin, a enregistré pour cette campagne 2020-2021,un record de 559 483 tonnes.

Nonobstant ces performances, les filières COTON-ANACARDE restent tributaires de la fixation des cours mondiaux qui par leur fluctuation fragilisent souvent l’économie ivoirienne et par ricochet entrainent la paupérisation des producteurs.

La journée du 19 Juillet 2021 a été consacrée à la Chambre Nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire. Son Président, Monsieur BAMBA Sindou, dans ses propos liminaires a sollicité les bons offices du CESEC aux fins de favoriser leur représentation dans les institutions ivoiriennes et leur financement pérenne. Il a également défini la Chambre Nationale d’Agriculture comme une structure consulaire dont la vocation est d’assurer la coordination des différentes filières de l’agriculture.

Le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture a par ailleurs révélé les disfonctionnements qui constituent des entraves au fonctionnement de sa structure et se posent en termes de gouvernance et de financement.

Aussi s’emploie-t- il à réorganiser la chambre nationale d’agriculture en vue d’assurer une représentativité réelle de ses membres. Bien plus ,il œuvre pour éviter les conflits de compétence et d’autorité tout en cultivant la solidarité entre les différentes filières.

L’on retiendra du passage des différentes filières que l’agriculture ivoirienne se porte bien en termes de production. Toutefois,pour s’affranchir des aléas des cours mondiaux,une politique hardie de transformation de nos productions doit etre mise en œuvre .Par ailleurs,en terme d’investissement,une mobilisation de capitaux nationaux s’impose.